24 mai 2013

Dossier de la Gazette sur l'eau

Les enjeux de l’eau et les collectivités territoriales

Dans le monde local, les débats sur le thème de l’eau se sont souvent focalisés sur le choix du mode de gestion – public ou privé – des services d’eau et d’assainissement. Aujourd’hui, tout en restant d’actualité, la question prend une dimension plus large, en incluant les problématiques de protection de la ressource en eau et du milieu naturel, des enjeux de santé publique, de l’accès à l’eau pour tous, ainsi que de la volonté d’intégrer l’eau dans les politiques d’aménagement urbain. Revue de ces enjeux multiples sur lesquels les collectivités doivent se positionner.

23 mai 2013

Sipperec / EdF

Les concessions de distribution et de fourniture d’électricité ne doivent pas faire obstacle à l’exercice par l’autorité concédante de son pouvoir de contrôle. C'est ce qu'il résulte d'une série d'arrêts rendus pas la Cour administrative d'appel de Parisle 25 mars 2013, dans un contentieux opposant le Sipperec à ERDF. Marie-Hélène Pachen-Lefèvre et Cécile Fontaine, avocats du SIPPEREC pour certains de ces recours, analysent la portée de ces décisions.
La Cour administrative d’appel de Paris vient de reconnaître le bien-fondé de pénalités émises par une autorité concédante dans le cadre de sa concession de distribution et de fourniture d’électricité aux tarifs réglementés de vente pour sanctionner le caractère incomplet du compte-rendu annuel d’activité (CRAC) remis par ses concessionnaires (1).

Moustaki


Georges moustaki- Sans la nommer - YouTube

Copropriétés très dégradées : Claude Dilain plaide pour des mesures exceptionnelles

Le sénateur PS Claude Dilain (et ancien maire de Clichy-sous-Bois) a remis le 13 mai dernier à Cécile Duflot, ministre du Logement un rapport proposant d’aller plus loin dans le traitement des copropriétés dégradées. Outre le renforcement des mesures de prévention, il appelle à créer un statut juridique de copropriété en difficulté pour que les pouvoirs publics puissent prendre les choses en main.

L’Agence nationale de l’habitat (Anah) estime que 15% des logements en copropriété, soit 800 000 à 1 million de logements, sont dans des copropriétés en difficulté. Et 5 à 15% du parc serait en situation de fragilité, à la limite de basculer dans la difficulté. La définition d’une copropriété en difficulté recouvrant la situation dans laquelle le syndicat des copropriétaires voit son équilibre financier gravement compromis en raison du montant des charges impayées ou lorsque le syndicat ne peut plus pourvoir à la conservation de l’immeuble.



22 mai 2013

Plusieurs députés PS pour le maintien de l’ouverture des magasins de bricolage le dimanche en Ile-de-France

AFP  le 21/05/2013
Plusieurs députés PS ont écrit au ministre du Travail Michel Sapin, lundi 20 mai 2013 pour lui demander le maintien de l'ouverture des magasins de bricolage le dimanche en Ile-de-France, a annoncé lundi Olivier Faure, élu (PS) de Seine-et-Marne.

ZSP : Christiane Taubira demande aux procureurs d’informer les maires

La Gazette  P. Weil   Publié le 22/05/2013

Dans une circulaire relative aux zones de sécurité prioritaires publiée le 7 mai 2013, la garde des Sceaux, Christiane Taubira demande aux procureurs de la République de veiller à l’articulation de ce dispositif avec les instances de partenariat local déjà existantes, et notamment les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Elle met également l’accent sur l’échange d’informations avec les maires

20 mai 2013

Bure

Le collectif "Bure Zone Libre" appelle au boycott du débat public sur CIGEO qui se tiendra du 15 mai au 15 octobre.

Cigeo c'est quoi ?

Un projet ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs) . Un démentiel projet d'enfouissement de déchets radioactifs haute et moyenne activités à vie longue (a peine 4% du volume total des déchets qui contient 99% de la radioactivité ! ), un terminal ferroviaire pour 100 000 wagons CASTOR (estimation andra), un site de stockage en surface, une usine (et ses cheminées !) pour la préparation des "colis", des puits gigantesques pour l'aération du souterrain de 15km² prévu pour recevoir les rebuts de la folie nucléaire !

Ces villes françaises qui tentent d’intégrer les Roms

Aubervilliers, Montreuil, Orly et Lyon. Du village d’insertion aux ateliers emploi, ces municipalités s’efforcent d’accueillir mieux les populations roms.
150 à 300 Roms la squattaient depuis octobre 2012. L’usine désaffectée du VIIIe arrondissement de Lyon a pris feu ce lundi, tuant au passage deux femmes et un enfant. « C’est le douzième incendie d’une habitation rom depuis le début de l’année, résultat d’une politique imbécile du gouvernement qui consiste à chasser sans fin ces populations », s’est indigné Laurent El Ghozi, fondateur du collectif Romeurope, dans les colonnes du Monde. Les associations dénoncent notamment la non-application de la circulaire du 26 août 2012, censée encadrer les expulsions de Roms et lever partiellement les restrictions à l’emploi de ces populations.

17 mai 2013

“dispositif transitoire” pour les certificats d’économies d’énergie


à la suite de cet article, j'ai mis une des déclarations faites sur ce sujet par les élus anticapitalistes.

AFP  | Publié le 16/05/2013
La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a annoncé mercredi 15 mai la mise en place à partir du 1er janvier 2014 d'un "dispositif transitoire" pour les certificats d'économies d'énergie, avant le lancement d'une troisième phase plus ambitieuse et devant simplifier le dispositif.

Robin des Toits


« Il nous apparaît que l’objectif est de disqualifier le seuil d’expérimentation de 0,6 volt/mètre », considéré comme un « seuil de précaution » sanitaire par l’association,

9 juin : marche des femmes contre l'austérité

Femmes debout contre l’austérité : nous refusons de trinquer !



- Politique d’austérité budgétaire, poursuite des politiques d’« abaissement du coût de travail » et de « flexibilité du marché du travail ».

- Un nouveau budget de l’État qui entérine des coupes sombres dans les dépenses publiques alors que, dans un même temps, les patrons se voient offrir 20 milliards d’euros d’allègement de leurs cotisations.
- Un accord dit de « sécurisation de l’emploi » signé entre les organisations patronales et trois syndicats de salarié-es. Accord qui autorise l’utilisation du chantage à l’emploi pour imposer la diminution des salaires. S’il était voté au parlement, il faciliterait les licenciements et validerait l’utilisation du temps partiel comme variable d’ajustement à l’activité des entreprises.
Complétons ce décor en rappelant l’augmentation dérisoire du Smic, les plans de licenciements boursiers, sans oublier les menaces qui planent sur la Sécurité Sociale, les indemnités de chômage, les allocations familiales et le système des retraites. Les inégalités se creusent, les profits s’envolent et les riches deviennent toujours plus riches.
Incontestablement, ce sont nous, les femmes, qui sommes aux premiers rangs du temps partiel imposé, des bas salaires et de la pauvreté.
Indiscutablement, nous sommes très majoritaires à vivre la précarité et les retraites au rabais.

les vendredis de la colère


Le grand écart
Les personnels du service social, de la culture, de la petite enfance, de la jeunesse en ont pris conscience et ont pris le relais de la mobilisation des centres de santé. À l’appel du syndicat Sud CT de la mairie, des « vendredis de la colère » sont organisés depuis le 5 avril : une heure de grève avec rassemblement devant la mairie, défilé avec tambours, sifflets, slogans dans les rues commerçantes en ces jours de marché, puis tournées dans les services municipaux. Cette technique a permis de rendre visible de façon spectaculaire les revendications des personnels sans épuiser les forces.
Face à cette situation la direction a mis la pression sur les responsables syndicaux, avec convocations, lettres de mises en garde, menaces, tout en ignorant le mouvement lui-même. Elle espère la démobilisation des personnels. Mais à un an des élections municipales, cette mobilisation rend nerveux les élus de cette municipalité Front de gauche, écartelés entre les discours contre l’austérité et la gestion autoritaire et patronale qu’ils mettent en œuvre.
D’autant qu’ils se préparent, avec ces nouvelles méthodes de direction, à imposer aux personnels les conséquences des réductions budgétaires aux collectivités locales prévues pour 2014. Les vendredis de la colère se sont interrompus pendant la période des ponts de ce début mai. Ils reprennent le 17 et surtout le 24 mai où une mobilisation plus large doit avoir lieu.
JMB   TEAN n° 19

16 mai 2013

Anru

sur le b.log http://npalogement.blogspot.fr/

réforme de l’accueil des mineurs isolés étrangers

S. Le Gall | Publié le 15/05/2013
Vieille pomme de discorde entre les conseils généraux et l’Etat, l’accueil des mineurs isolés étrangers, jusque-là pris en charge par les seuls départements, va faire l’objet d’une réforme attendue. L’accord qui va lier le ministère de la Justice et les départements est en cours de signature.

les vendredis de la colère


Mardi 14 mai 2013
Vendredi de la colèreContre le management autoritaire Pour le service public de qualité et de proximité
DEPUIS LE 25 MARS CHAQUE VENDREDI ON LACHE RIEN ! ON CONTINUE !
le Vendredi 24 mai de 12h à 14h, nous appelons également les habitant-e-s, salarié-e-s, étudiant-e-s, associations et syndicalistes solidaires de Saint-Denis à nous rejoindre devant l’Hôtel de Ville.
Prises de parole de collègues de différents services, échanges avec des syndicalistes d’autres secteurs, casse-croute, point presse, musique, surprise …

7 mai 2013

grève des éboueurs le 6 mai

Grève suivie dans plusieurs villes - Ci-dessous, article de l'APP, un autre dans l'Huma, un témoignage sur ce travail difficile dans Rue89, et un article du Parisien sur la fin de la grève de 6 jours à Veolia Otus sur Gennevilliers, Villeneuve et Nanterre


Le maire de Montataire (Oise) menace de bloquer une usine

G. Roussange |Publié le 06/05/2013
Le maire de Montataire refuse qu’un repreneur n’ayant pas tenu ses promesses dépouille l’ex-usine Still de ses machines. Il menace d’organiser le blocage du site.
Jean-Pierre Bosino, le maire communiste de Montataire (Oise), est furieux. Le 26 avril 2013, l’édile a menacé d’organiser le blocage de l’ex-usine Still, spécialisée dans la fabrication de chariots élévateurs et appelé à « une mobilisation citoyenne » pour faire pression sur le repreneur du site.

Compte rendu du conseil municipal du 6 mai - Chambéry

Par Laurent  - Lien permanent

Nous avons eu un conseil municipal un peu particulier : après le débat sur le projet de requalification de la Leysse, Laclais, qui avait semble-t-il un avion à prendre le lendemain matin, a en effet décidé qu'il était l'heure pour elle d'aller se coucher et a supprimé de l'ordre du jour plus de la moitié des dossiers. Il est vrai que les discussions sur le projet de l'axe de la Leysse avaient été relativement longues, en particulier parce qu'à l'approche des élections municipales les élus de la majorité commencent à essayer de sortir du bois. La chose n'est toutefois pas simple : pour exister, ces élus ont besoin d'émettre quelques critiques, mais il est impératif qu'ils évitent de s'opposer trop fortement à Laclais, pour être sûr qu'elle leur fera une petite place sur sa liste, au premier ou au second tour.

3 mai 2013

Emprunts toxiques : pas de négociation sans assignation !

J. Joannès | Tribune | Publié le 30/04/2013
Assigner la banque, c’est préserver les droits de la collectivité, et créer une situation beaucoup plus favorable à ses intérêts dans la mesure où un cadre contraignant est imposé à la banque pour des négociations et où ces dernières se dérouleront dans un contexte marqué par le risque de condamnation de l’établissement financier.
A en croire certains, les  acteurs publics aux prises avec des emprunts toxiques seraient avisés de chercher à négocier avec leur banque sans avoir assigné cette dernière au préalable. L’expérience montre pourtant le contraire.
Les banques, qui ont l’habitude des contentieux avec la clientèle, ne bougent pas, en effet, tant qu’une procédure n’est pas intentée à leur encontre. Elles n’y ont aucunement intérêt pour plusieurs raisons.
Rapport de force
Tant que le juge n’est pas saisi, d’une part, le banquier sait que le rapport des forces est en sa faveur : en raison des contrats d’emprunt qu’il a amené l’acteur public concerné à conclure, ce dernier est pris en étau entre la perspective de payer des échéances devenues exorbitantes et l’impossibilité de s’acquitter de l’énorme indemnité de remboursement anticipé due à la banque pour sortir du contrat de prêt. La négociation est vaine dans la mesure où la banque est en position de refuser à son client toute discussion sérieuse ou de lui dicter ses conditions.
Délai de prescription
Tant que la banque n’est pas assignée, d’autre part, le délai de prescription des actions susceptibles d’être engagées contre elle court et l’acteur public n’a donc pas la garantie de conserver ses droits. Les banques l’ont d’ailleurs bien compris. Leurs efforts pour repousser le moment de négocier, pour retarder le cours des négociations, n’ont qu’un objectif : parvenir à faire perdre aux collectivités locales leurs droits à agir contre elles.
Il faut bien dire qu’elles ont reçu une aide substantielle en la matière de la part du médiateur Gissler dont la mission a surtout consisté à faire attendre les collectivités et à les décourager d’engager des contentieux. Il ne faudrait pas, à l’approche de la date du 17 juin 2013, date à laquelle de nombreuses actions contre les emprunts toxiques seront prescrites, que les illusions que s’efforcent de semer les porte-parole des banques conduisent les acteurs publics victimes des emprunts toxiques à de nouvelles impasses.
Préserver ses droits et discuter
Des négociations  enclenchées après assignation se dérouleront dans un contexte marqué par le risque de condamnation de l’établissement financier. Ce risque a été rendu particulièrement tangible depuis les jugements rendus le 8 février dernier en faveur du département de la Seine-Saint-Denis et les jugements  rendus de plus en plus nombreux à l’étranger, en Italie, en Allemagne, en Espagne ou en Australie.
Ajoutons, pour finir, qu’assigner permet  d’engager des discussions de manière sécurisée et confidentielle par l’intermédiaire des avocats en charge du contentieux, voire de recourir à la médiation judiciaire en cours de procédure.

Les maisons de "services au public"


Dossier Acte III de la décentralisation : la réforme pas à pas

Un glissement sémantique : le choix de la formule « services au public » n’est pas anodin

«L’Etat et les collectivités territoriales poursuivent un objectif partagé d’amélioration de l’accessibilité des services au public, en milieu rural comme en milieu urbain, et pour toutes les catégories de public. » Ainsi débute le chapitre II (art. 18 à 21) du projet de loi « Mobiliser les régions pour la croissance et l’emploi et promouvoir l’égalité des territoires ».
Propagation - L’usage des termes « services au public », développé pendant la précédente législature, serait donc désormais inscrit dans le Code général des collectivités territoriales. S’il s’agissait pour le législateur de soutenir des actions d’intérêt général, sans aucune connotation, la formule « service aux populations » lui aurait permis une acception large de ces missions qui concourent (autres termes rassembleurs !) à la « cohésion sociale ».
La propagation de la notion de service « au public » révèle la paupérisation des moyens de la puissance publique, avec, comme solution, le recours au secteur privé. Certes, la révision générale des politiques publiques est passée par là. Mais la nouvelle formule est une contraction de celle de « service public ».
Lois de Rolland - Car au-delà d’un choix politique ou de l’impact des contraintes budgétaires, il faut rappeler que la notion de service public n’est pas neutre. Elle s’est forgée à l’aulne des fameuses lois de « Rolland » : continuité, mutabilité, égalité et neutralité, ce noyau de principes qui s’impose à tout service public, au respect desquels veille particulièrement le juge administratif.
Le combat mené pour maintenir les services de la petite enfance et de l’aide à domicile en dehors du champ d’application de la directive européenne « Services » [2], qui vise à créer un véritable marché intérieur des services (1) [3], témoigne des inquiétudes que suscite la notion de « services » dépossédée de son qualificatif.
Et l’arrêt de la Cour de cassation rendu le 19 mars 2012 à propos du port du voile islamique par un membre du personnel de la crèche privée Baby-Loup montre bien qu’au service public s’attachent des principes, en l’espèce la laïcité, aux effets concrets.


C’est au sein du second projet de loi (art. 18 à 21), « Mobiliser les régions pour la croissance et l’emploi et promouvoir l’égalité des territoires », qu’apparaissent les dispositions relatives aux « Maisons de services au public » qui ont pour mission d’améliorer l’accessibilité et la qualité des services au public. Mutualisation, conventions, schémas coproduits... le texte propose, pour ces structures, la boîte à outils qui prévaut de façon générale dans les trois projets de lois de décentralisation et de réforme de l’action publique.
Les Maisons de services au public sont créées dans les zones rurales, ou « urbaines éloignées », pour assurer l’accès des populations aux services au public, qu’ils soient assurés par l’Etat, les collectivités ou des entreprises privées de services (poste, gaz, électricité).